Quid de l'authenticité...

Quid de l'authenticité des relations?...
Comment dans un milieu déviant peut-on attendre de l'authenticité dans les rapports?...
La bienséance politiquement correcte des déviants et de se forcer à entrer dans des cases souvent trop étroites pour certaines et trop larges pour d'autres...
Vient un moment où la prise de conscience de sa propre valeur rend impossible l'abnégation bienséante, et où quoi que l'on fasse pour se tasser il y a toujours une patte qui dépasse de la case...
S'ensuivent alors des réflexions sur ses propres capacités, puis lorsque le problème se pose avec plus de vérité, sur ses propres motivations à être ou à paraître...
Est-ce que ces réflexions sont liées à la médiocrité des gens rencontrés?... à leur manque d'objectivité sur ce qu'ils sont?... au réveil après l'acceptation de tous leurs mensonges?... à la dichotomie entre leurs mots et leur être?...leur forme et leur fond?...
Ceux qui ne "jouent" pas ces rôles étriqués sont rares... et pas forcément sains... par définition de leur perversion...
Peut-on évoluer dans ses propres perversions donc?...
D'un masochisme auto-destructeur, passer à une intolérence de la douleur?...
De la soumission à l'envie d'égalité...
Juste envie ensuite de ressentir de la profondeur, de la chaleur et de la vie dans des échanges jusque là stérils et sans fond...
Découverte d'autres modes de pensée...
Plus de culpabilité, juste des envies,
plus de contrition, juste du plaisir,
plus d'abnégation, juste la liberté de vivre sans plus rien avoir à prouver ou à justifier puisque l'être fait place à l'agir.
Envie d'apprendre encore et encore de se laisser prendre par la main pour découvrir d'autres chemins en toute simplicité et en toute bienveillance...
Envie d'échanges profonds et légers, mais toujours vrais...