Parenthèse...

La porte sera ouverte, tu entreras.
Dans le couloir tu te mettras torse nu et frapperas à la porte suivante...
Et tu attendras que je vienne te chercher.

Et je suis venue te chercher... j'ai pris l'écharpe noire qui m'entourrait le cou pour te bander les yeux...

Tu as voulu te livrer dans la tanière d'une louve presque inconnue, sentiments mélés de peur et d'excitation, tu savais que tu ne verrais rien...

Lentement mais surement j'ai pris possession de tes sens, te caressant de mes mains, de mes griffes...

Bel animal offert, corps splendide, je t'ai humé, t'ai exploré...

Tu t'es cambré sous mes lanières...

Finalement dénudé j'ai pris ce que tu m'offrais...d'un ruban de satin noir je t'ai emprisonné, puis te calinant, te pressant, te branlant, te griffant, te torturant, t'emportant pour qu'à genoux devant moi tu m'offres jusqu'à ton plaisir.

Lentement tu es revenu à la lumière tamisée de la pièce...coeur battant et souffle court...moment de l'apaisement, dans mes bras tu as repris tes esprits...fin de la parenthèse...

Merci pour ce délicieux moment...